Mercredi matin, 8 h 30. Ma rencontre avec le « ministre » attitré aux RH n’est prévue qu’à 9 h, mais, de un, je ne veux pas être en retard et, de deux, c’est enfin le grand jour, c’est-à-dire celui de mon arrivée officielle dans la grande famille Pyxis. Je ne me possède plus tellement j’avais hâte à ce jour!

Je dis mon arrivée officielle, car une semaine avant le grand jour, on m’a accueilli à bras ouverts lors d’une rencontre au quartier général de l’équipe de Québec afin de me permettre de prendre de l’avance et de mieux connaître les gens à Pyxis Québec ainsi que les valeurs qui se dégagent de celle-ci.

Revenons donc à cette première journée. Le ministre des RH arrive. Est-ce que je l’appelle Fréderick ou je peux déjà me permettre de l’appeler Fred? Tr

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ès vite, Fred me met en confiance avec son incroyable talent pour mettre son vis-à-vis à l’aise. Ce sera donc Fred! Par la suite, Martin arrive afin de me faire un topo et de me mettre dans le bain pour mon premier mandat qui commencera le lendemain. Autant d’un côté comme de l’autre, c’est marquant comment on nous fait sentir important pour l’équipe.

Aussi, ce qui me frappe rapidement, et ce, depuis mon tout premier contact lors de ma première entrevue avec les gens de Pyxis, c’est combien pour eux le côté humain est important. Je me sens toujours respecté. On écoute mes points de vue. On me demande régulièrement mon avis et on me rappelle que la règle des deux jambes à priorité en tout temps. Ça y est, je suis déboussolé! Être humain, c’est une chose, mais là, on dirait un conte de fées.

Après quatre jours de travail seulement, je me rends compte que ce n’est pas un conte de fées et que tout ce que je vis est bien réel; il est 7 h et Fred et Richard et moi sommes en train de passer en entrevue un candidat potentiel pour l’équipe de Québec! Je comprends donc que mon point de vue sera apprécié et écouté dans toutes les situations, et ce, même si je suis encore un petit nouveau avec la couche pyxisienne encore aux fesses!

Pour ce qui est de la vie en clientèle, je suis parrainé par Martin, qui joue merveilleusement bien son rôle de mentor afin que je puisse m’adapter rapidement au contexte de mon mandat. De plus, à temps partiel, Jean-René et Mathieu sont également présents sur le plancher. Je les regarde tous aller et je me nourris de leur savoir tout en écoutant leurs conseils.

Après une semaine, Martin me propose d’animer une rencontre rétro de rétro avec les 5 Scrum Masters que nous coachons à la suite de la rétrospective du premier sprint de chacun. Je suis nerveux, mais c’est du bon stress, et j’accepte ce mandat sans hésitation, car les lèvres commençaient déjà à me brûler à force de faire la poule dans les nombreuses rencontres auxquelles j’ai assisté!

Ça part bien! Une des Scrum Masters arrive en retard et en trombe. Elle me dit que peu importe que la rencontre soit d’une heure trente, elle est prisonnière et elle partira après une heure, peu importe le scénario! Je décide donc de prendre le pouls des autres pour me rendre compte que 60 % de l’assistance se sent prisonnier.

La goutte au front, je remonte mes manches et démarre la rencontre. Une heure trente plus tard, tout le monde est encore présent et tous sont unanimes : la rencontre a été utile et un franc succès.

J’adore mon nouveau métier et j’espère l’exercer durant des décennies au sein de cette équipe que j’ai trouvée, celle de Pyxis, mon équipe!

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