Notre monde actuel est de plus en plus complexe. Nos méthodes de travail, les tâches, les besoins, la technologie, notre compréhension de soi, tout se complexifie et les organisations aussi. Celles-ci doivent composer avec des changements de personnel fréquents, des employés de différentes générations, des équipes de travail étirées dans plusieurs villes, pays, fuseaux horaires. Le stress des gens est en augmentation avec la demande de production qui augmente constamment, les coupures, les changements de poste, les conflits, les erreurs, les règles.

Les gens doivent en faire plus avec moins et ça ne fonctionne pas.

Ce que les gens vivent, c’est la difficulté d’intégrer tout ça dans leur quotidien et particulièrement dans leurs organisations. La culture en place (c’est-à-dire les règles non écrites sur la façon de se comporter dans une organisation) vient dicter ce que les gens peuvent et ne peuvent pas faire, dire, accomplir, créer, développer, oser, exprimer  ; que ce soit entre eux ou entre les différentes directions ou sections de l’organisation.

Ainsi, les gens n’arrivent pas à inclure tout ce qu’ils sont. Dans beaucoup d’organisations, il est encore difficile d’exprimer une idée controversée ou une émotion négative, de gérer un conflit, de penser différemment, de dire non, de poser des questions. Je vois des gens qui n’osent rien dire, qui se referment sur eux-mêmes lorsqu’ils ressentent une émotion, qui accumulent la frustration, qui ne disent pas ce qu’ils pensent et qui perdent leur motivation plus vite que la neige fond au soleil.

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Aujourd’hui, une organisation qui veut persévérer et bien vivre doit être capable de se réinventer, d’innover et d’accueillir le changement facilement. Sans ces aptitudes, une organisation est vouée à être pressée et stressée par le marché et les contraintes qui lui sont imposées par son environnement, la politique, ses employés, ses désirs et ses décisions.

Cette capacité à se transformer est accessible, mais elle est très peu développée. Pourquoi ? Parce qu’elle demande de l’effort, change le modèle des organisations et change comment les gens perçoivent des concepts tels que les émotions, la complexité, les perspectives, les conflits, la culture, les dynamiques de groupe, le développement humain, le leadership et les méthodes de travail.

Les modes d’exploitation des organisations ne sont plus à même de faire face à cette complexité grandissante et c’est là que les problèmes émergent. Ce sont des signes d’une organisation qui s’essouffle. Pourquoi ? Parce que la meilleure façon de jauger une organisation, c’est par les personnes qui la composent.

Les leaders d’aujourd’hui doivent être en mesure de lire cette information qui est complémentaire à un bilan financier. Cette aptitude à lire et à agir en lien avec toutes ces variables est ce que j’appelle la facilitation. Et comme elle s’applique ici dans un contexte d’organisation, appelons-la facilitation organisationnelle.

Une aptitude, une attitude, une expansion

Cette aptitude vient alors développer la capacité de gérer une plus grande complexité au niveau de l’organisation, des gens et des façons de faire ; que ce soit l’organisation au sens large, les groupes, les individus ou soi-même.

Il s’agit d’être conscient de ce qui se passe maintenant, sur tous ces plans, en incluant la complexité émotionnelle, physique, psychologique et cognitive. C’est être en mesure de prendre des décisions conscientes, d’aider les autres à développer cette aptitude et de concrétiser les actions qui vont supporter cette complexité dans son ensemble et non pas une partie (encore moins en éclipsant des bouts). C’est être pleinement responsable et éveiller ses sens sur des niveaux qui étaient auparavant des angles morts.

La facilitation organisationnelle vient alors soutenir les entreprises dans le développement de ces aptitudes à percevoir et répondre à la complexité dans les conversations, la planification, le développement de produit, la gestion, la dynamique humaine (comment les gens interagissent), le développement des compétences techniques et non techniques et l’adaptation. La facilitation sert alors à :

  • savoir naviguer dans les conflits pour en libérer l’énergie créatrice ;
  • comprendre ce qui motive les gens pour libérer et maximiser leur potentiel ;
  • élargir les perspectives pour accueillir la diversité des points de vue ;
  • connecter les individus, les groupes et les sections de l’organisation via des intentions partagées.

Tout cela dans le but de concrétiser les véritables intentions d’une organisation. Pour y arriver, nous incluons dans la facilitation différentes techniques et approches pour nous permettre d’aborder des enjeux ; par exemple, l’utilisation : de modèles sur le développement humain et des organisations ;

  • d’approches adaptatives, collaboratives et émergentes ;
  • de l’intelligence émotionnelle ;
  • de coaching individuel et de groupe ;
  • de techniques d’animation.

La facilitation organisationnelle, c’est surfer sur la vague plutôt que d’y résister ou d’y succomber. C’est donc l’art de consciemment grandir ensemble, de concrétiser nos intentions communes et d’être pleinement à l’écoute de ce qui se passe maintenant.

Lorsque je parle de ces sujets autour de moi, j’entends presque toujours la même réaction : « Wow, enfin on parle des vraies affaires. Si seulement tu pouvais être présent là où je travaille. »

J’ai le goût de vous dire que c’est possible, car c’est exactement ce que nous offrons et c’est à votre portée. Pourquoi ne pas en jaser devant une bonne tasse de thé ? Contactez-nous.

dave jacques

Dave a la certitude que l’Agilité peut aider les gens à s’améliorer et à améliorer leur travail. Il a à cœur la satisfaction de ses clients et il a toujours le souci d’ajouter de la valeur. Il porte une attention particulière tant au savoir-faire qu’au savoir-être. De plus, il contribue au développement de ces deux facettes.

Formateur, Scrum Master (PSM 1, CSM), coach, leader, analyste, développeur, Dave porte plusieurs chapeaux, souvent en même temps, lors de ses interventions en développement de système. En plus de l’Agilité, il est un amant du thé, de l’écriture et de l’aïkido.

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