Luttez-vous contre le rejet et l’échec? Avez-vous envie d’abandonner après avoir tenté en vain quelque chose? Vous êtes peut-être plus près que jamais de trouver votre plus grande qualité. Mon associé et moi avons commencé à relever quotidiennement le défi « Edgy ». Ce n’est pas nous qui avons trouvé le terme. Celui-ci provient de François Beauregard, fondateur de Pyxis. Cependant, je ne sais pas trop d’où c’est sorti… Et vous de dire : Qu’est-ce qu’un « Edgy »? Il s’agit d’une tâche qu’on se met au défi de faire ou quelque chose qu’on se met au défi de dire. Il n’y a aucun critère en soi. Toutefois, la tâche doit être en quelque sorte difficile à accomplir. Par exemple, ça peut être de dire à un parfait étranger combien il est beau ou bien ça peut aussi être de porter un vêtement qui nous fait sortir du lot. Le « Edgy » doit nous amener à l’extrême limite de notre zone de confort et nous faire appréhender la suite.

Le truc à propos des « Edgys », c’est qu’on ne tient souvent compte que d’une seule perspective. Les gens les voient comme une épreuve à surmonter, une tâche à accomplir ou un exploit à réaliser. Cependant, les « Edgys » comportent plusieurs autres aspects que ce que l’on voit.

Dans la vie, on nous encourage presque toujours à être positifs, à gagner et aussi à accomplir ce que nous avons décidé de faire. Et n’est-ce pas absolument satisfaisant lorsque nous finissons ce que nous avons décidé d’entreprendre? Pour ma part, la poussée d’adrénaline que je ressens quand je gagne fait que je veux répéter l’expérience, encore et encore… C’est pourquoi j’aime faire des sports de compétition.

Que se passe-t-il donc quand on n’accomplit pas ce qu’on voulait faire, lorsqu’on ne gagne pas ou lorsqu’on ne réussit pas quelque chose? Ressentons-nous d’abord de la déception, suivie d’un sentiment d’échec ou de rejet? C’est parfois le cas, non? Si nous nous confinons dans l’« histoire » de notre échec, nous nous retrouvons rapidement à abandonner la partie, puis nous nous mettons à craindre le prochain défi. Voici une occasion en or de nous ouvrir à de nouvelles perspectives en regard de nos échecs.

Je crois que les « Edgys » nous permettent tellement plus que de simplement savourer nos réussites et réalisations. Ils nous permettent d’apprivoiser — voire d’accueillir — nos échecs. En fait, nous pouvons en profiter pour explorer la peur que nous ressentons et être à l’écoute des premiers signes et symptômes, physiques ou non, signalant sa manifestation.

Nous entretenons l’ignorance émotionnelle en croyant que nos réalisations sont toujours beaucoup mieux que nos échecs et que c’est toujours mal d’échouer. Nous reconnaissons bien sûr les aspects positifs de nos succès et réalisations, mais sommes-nous également conscients de leurs aspects négatifs et aussi de la pertinence de tenir compte de ceux-ci? Le fait de toujours réussir ne peut-il pas vouloir dire que nous ne visons pas assez haut? Est-ce que ça pourrait aussi vouloir dire que nous manquons de perspective ou que nous refusons d’apprendre quelque chose de vraiment révolutionnaire ou perturbant?

Dans le même schème de pensée, nous pouvons facilement nommer les aspects négatifs de l’échec; mais, connaissons-nous ses aspects positifs? Est-ce que ça peut aussi vouloir dire d’avoir la volonté de repousser nos limites? N’est-ce pas une démonstration de courage malgré le puissant sentiment de peur qui nous habite?

Ce qu’il faut retenir…

Vous pouvez obtenir bien plus de l’expérience des défis « Edgy ». Bien sûr, vous devriez certainement célébrer vos réalisations et réussites, en même temps, vous devriez être pleinement conscients de tout ce qui vient avec; le bon et le moins bon. Comme vous pouvez le constater, les « Edgys » ont beaucoup à offrir!

Abordez l’échec dans le même état d’esprit. Apprenez de vos échecs et prenez le temps de célébrer le courage et la volonté qu’ils génèrent en vous. Et prenez le temps de saluer vos échecs; ils jettent la lumière sur tout le cran que vous avez.

Alors, quel est votre « Edgy » du jour? Qu’est-ce qu’il va vous permettre d’apprendre?

marc-andré langlais

Diplômé en génie informatique de l’École Polytechnique de Montréal en 1998, Marc-André compte plus de 15 années d’expérience en TI. Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs rôles dans des domaines variés, ce qui lui permet d’avoir une vue d’ensemble du cycle de réalisation d’un projet.

Afin d’ouvrir ses horizons, il a résidé en Belgique de 2002 à 2009. C’est à partir de 2005 qu’il s’intéresse à la gestion de projet et aux méthodes Agiles, en particulier Scrum et Extreme Programming (XP). Depuis, il accompagne, forme et prend en charge des équipes sur des projets complexes.

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